Ambes : Dans le fond alluvionnaire de la Dyle devant l’usine, s’étendaient des prairies marécageuses, appelées ambes. En vieux français, « amby » sont des herbes poussant dans les marécages et les tourbières, délaissées par le bétail (joncs, roseaux, mousse blanchâtre).
Tourbe : Dans un bien communal, on extrayait jusqu’en 1864, de la tourbe nommé « creno ». Les prairies face à Tudor ont été remblayées partiellement avec le sable des collines afin de cultiver le sol.
Orme : La route longeant le château allait de l’actuelle gare de Florival vers le pont sur la Dyle en direction d’Ottembourg. Elle était bordée d’ormes formant une drève magnifique.
Maladie des ormes : Vers 1925, on a dû abattre ces ormes, victimes de la graphiose. Un coléoptère de la famille des Curculionidae, le grand scolyte de l’orme, appelé Scolytus scolytus en latin, en est responsable. Xylophage, il creuse des galeries sous l’écorce de l’orme, provoquant son dépérissement. Ce scolyte est en outre vecteur d’un champignon cryptogamique (« moisissure ») appelé Ophiostoma ulmi en latin. Il provoque une grave maladie, la graphiose de l’orme. N.B. Ce scolyte s’attaque également au chêne, au frêne et au peuplier.
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