Légende :
En vert : résumés issus de l’ouvrage de Th. Ploegaerts. Les indications « p… » réfèrent aux paginations de son ouvrage.
En bleu : résumés issus d’autres sources.
En brun : remarques précédées du caractère « ֎ », donnant d’éventuels éclaircissements… toutefois à vérifier.
֎ (Article à retravailler)
1796
Les troupes révolutionnaires françaises se rendent maîtres des Pays-Bas autrichiens et suppriment l’abbaye de Florival. Les biens du clergé sont confisqués, la communauté est dispersée et les bâtiments de l’abbaye sont vendus comme biens nationaux en 1798.
1798
L’abbaye est supprimée. L’église et les bâtiments conventuels sont rasés afin de récupérer les matériaux. Plusieurs maisons de Pécrot sont construites avec des pierres et briques provenant des restes de l’abbaye. Les bâtiments sont vendus en trois lots pour la somme de 1.375.000 livres, le lot principal est transformé en atelier de blanchissage et de tissage de lin par la famille Cumont.
1798 Vente de l’abbaye en trois lots
֎ Rechercher le change entre la livre et le florin.
(27 janvier 1798) 7 pluviôse an VI
1er lot :
Beau corps de logis de trois étages, en briques et pierres de taille. Bâtiments claustraux, basse cour, granges, écuries et étables. Closière de plusieurs bonniers et 59 bonniers de terres.
Adjugé à Guillaume Mataigne, de Bruxelles, pour 655.000 livres
2e lot :
Grande partie du bâtiment neuf, ancien dortoir,’église et quartier des hôtes, infirmerie, écurie et remise et
Adjugé à Guillaume Mataigne, de Bruxelles, pour 200.000 livres
3e lot :
Moulin à grains et moulin à l’huile et 13 bonniers.
Adjugé à Joseph Belle, de Bruxelles, pour 520.000 livres
Les monsastères face à la France, la Hollande et l’Autriche…
En 1750 débute en France une offensive contre les couvents contemplatifs : 450 couvents sont fermés et 9 ordres sont dissous. Aux Pays-Bas on transforme des couvents en établissements sociaux pour l’éducation des enfants, l’assistance aux pauvres et les soins aux malades. En 1781 Joseph II, maître de l’Autriche et de nos contrées, commence l’offensive des couvents ‘inutiles’. En 1790, la France saisit tous les biens des couvents : « L’éducation des jeunes n’a aucune valeur comme chance de survie, car on leur bourre le crâne d’idées répréhensibles, p.ex. on emploie le catéchisme comme livre de lecture ». Les Autrichiens gouvernent jusqu’en 1792, puis perdent la bataille de Jemappes, les Français perdent la bataille de Neerwinden en 1793 mais gagnent celle de Fleurus en 1794 et restent pour durant 20 ans. En Belgique aucun couvent n’est épargné, ainsi disparaissent entre autres les abbayes de Basse-Wavre, Groenendaal, Zevenborre, Valduc, La Ramée et Florival.
Vente de l’abbaye en 1798
En 1784, il semble que, sur ordre de Joseph II, un inventaire des biens du couvent ait été établi en 1784. Au cours des siècles peu de choses ont changé : la propriété foncière est restée la même, le bilan est maintenu de justesse en équilibre.
Sur le territoire d’Ottenburg se trouvent 3 hectares de bois, un vivier de 2 hectares, une tourbière d’une superficie de 2 hectares et, comme les 2 moulins sont situés de part et d’autre de la Dyle, le moulin à huile (bâti en 1658) se trouve à Ottenbourg et le moulin à blé (bâti en 1741) à Archennes.
On divise les biens du monastère en 3 parties et on vend le tout en 1798.
On trace une ligne droite sur le domaine. Le lot 1 englobe grossièrement le côté nord (où se trouve actuellement l’entrée) : la ferme et le bâtiment où la salle de conférence est aménagée représentent environ 30 % de la superficie enceinte de murs. Le lot 2 est la partie méridionale : le couvent, les nouvelles constructions et la chapelle. Le Lot 3 constitue les deux moulins.
La chapelle est très vite démolie (N.D.L.R. Ou « ce qu’il en reste » puisqu’elle avait été ravagée plus de deux siècles plus tôt, en 1578… encore que… la gravure reprise ailleurs dans ce texte montre la chapelle au 17e S !! ($$$)), les matériaux sont récupérés et convertis dans la construction d’une nouvelle filature.
Les multiples méandres de la Dyle parcourent les prairies qu’elle arrose de ses flots. Un seul changement s’y fit au 18e S, en captant les eaux en un large et profond bassin pour activer le moulin abbatial (au centre, sur la Dyle, sur cette carte de Villaret).
Les multiples méandres de la Dyle parcourent les prairies qu’elle arrose de ses flots. Un seul changement s’y fit au 18e S, en captant les eaux en un large et profond bassin pour activer le moulin abbatial.
§-103: 1798
De gebouwen en site na 1798
De gebouwen werden op 27 januari 1798 verkocht in drie percelen voor een bedrag van 1.375.000 pond. Het hoofdperceel werd door de familie Cumont omgevormd tot een vlasfabriek. De gebouwen brandden in 1854 af en werden daarna opgekocht door de familie Oldenhoven die er een woning (« Het Kasteel ») aan toevoegde. Vanaf de jaren 1950 nam de Civiele Bescherming haar intrek in het kasteel gelegen in de straat die de naam draagt van de abdij, rue de Florival. Sinds de Civiele Bescherming in 2016 uit de gebouwen trok, staan ze te koop, aanvankelijk voor 3,7 miljoen euro, daarna werd de prijs verlaagd tot net geen 2 miljoen euro. Vlak naast dat kasteel en domein ligt de fabriek Exide Technologies, de opvolger van de fabriek Accumulateurs Tudor, die ook deels op de site van de voormalige abdij van Florival stond. Ook Exide heeft zijn activiteiten op deze site gestopt.
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Suggestions: gelura@proximus.be, M.-Ch. & J.-Fr. Misonne.